ÉVOLUTION DE LA SITUATION SÉCURITAIRE À L'EST DE LA RDC ET NOUVEAU REBONDISSEMENT.

 RDC, L'AGRESSION RWANDAISE TEND VERS SA FIN.

      Très critique, observateur averti, Madame Linda ENDUNDO BONONGE, activiste des droits humains et analyste politique. Reste extrêmement mesurée par rapport aux récents rebondissements dans la crise qui secoue l'Est de la RDC 🇨🇩. Formatrice et facilitatrice business en RDC, l'historienne et écrivaine congolaise fait remarquer avec insistance que le groupe rebelle M23-AFC et leurs parrain PAUL KAGAME ne sont pas digne de confiance et qu'ils n'ont jusque-là respecter aucun accord ( en 31 ans de guerre d'agression).



GUERSON_N: Madame LINDA , ce 23 Avril 2025, un communiqué conjoint (M23 - Représentant du gouvernement congolais) à été publié grâce au facilitateur Qatari annonçant l'instauration d'une Trêve et d'un cessez-le-feu immédiat de commun accord, qu'en pensez-vous ? 

LINDA. E: Pour ma part , je n'ai pas trop confiance, les M23, ne les respectent jamais et en situation de faiblesse, ils font toujours recours au  CESSEZ-LE-FEU pour réorganiser leurs troupes et repenser leurs stratégie d'attaque. Mais bon, aujourd'hui nous avons en prime un Accord de Principe à Washington. Accord que KAGAME avait fui en Angola le 15 décembre 2024. Donc, observons. Concernant l'appareil de défense CONGOLAIS la question primordial ici est: Les wazalendos y croiront ils? On verra ce qui se passe sur terrain. Néanmoins les FARDC s'y soumettrons comme toujours.

GUERSON_N: Sachant que le M23 ne va pas respecter ce CESSEZ-LE-FEU annoncé, plusieurs voix critiques dénonce le contenu de ce communiqué et le trouve très accusateur vis-à-vis de l'État congolais. Que répondez-vous à ceux qui pensent que le GOUVERNEMENT Congolais à Doha ne fait que des concessions au groupe terroriste M23 qui aujourd'hui viens d'être reconnu comme un interlocuteur incontournable ?

LINDA. E: Je suis de même avis concernant la violation très prochaine du  CESSEZ-LE-FEU par les rebelles du M23. Mais, je ne vois pas où sont les concessions faites! Le GOUVERNEMENT, par le processus de Nairobi avait invité le M23 à la table, ils ont refusé de poser les armes. Processus de Luanda, les M23, subitement KAGAME se présente en leur NOM. Donc cette première concession à permis de prouver ce que les congolais ont toujours dénoncé, KAGAME soutient les guerres au CONGO notamment via le M23. Le GOUVERNEMENT a toujours exigé, d'abord de poser les armes pour avancer en discussion. Le communiqué conjoint va dans ce sens, il  est donc une preuve de victoire. Ils n'obtiennent rien de ce qu'ils voulaient obtenir via les armes. Ils doivent CESSEZ-LE-FEU le feu pour qu'il y ait pourparlers. C'est la feuille de route du GOUVERNEMENT qui est respectée et non les caprices du M23 qui nous disait arriver à Kinshasa. Enfin, en obligeant le ministre des affaires étrangères rwandais à signer un accord sur les principes de paix soulignant la souveraineté territoriale de chaque pays et la cessation de soutien au M23, le gouvernement obtient ce qu'il a toujours voulu. Il y a donc aucune concession faites au M23

GUERSON_N:  longtemps pointé du doigt par le président de la République Domocratique, Joseph KABILA ancien président de la RDC, après avoir qualifié le M23 d'un ''groupe luttons pour les aspirations du peuple '' . Est discrètement rentré au Congo 🇨🇩 via Goma ( brève séjour) en passant par le Rwanda là où il a ténu des réunions avec les officiels Rwandais , quels lecture faite vous de cette mise en scène importune de l'ancien président qui est pourtant tenue par le devoir de réserve ? 


LINDA. E: Je trouve cela très dommageable  pour le président honoraire. La population ne croyait pas le président de la République et ses caciques quand ont désignaient  Kabila comme véritable architecte de l'AFC . Et avant cela comme le personnage à la source de nombreux problèmes rencontrés par la RDC. Certains réclamaient même son retour. Les gens avaient oublié même qu'ils le pensaient RWANDAIS. La page était tournée, lui et sa famille pouvaient vivre de leur rente. Mais finalement, le président de la République a montré qu'il a toujours été bien informé, que ses services de sécurité étaient bien infiltrés chez l'ennemis de la RDC. Mais surtout, l'erreur de KABILA est d'avoir oublié que TSHISEKEDI avait été d'abord élu sur la thématique " KABILA doit Partir". KABILA à fait l'erreur de croire que le congolais l'aimait plus que le sol congolais ,la terre et ses frères de l'Est. Même les gens de l'Est ne le verront plus du même regard, on le votait à l'Est parce que on croyait qu'il représentait toutes les tribus qui partageaient la langue SWAHILI. Mais aujourd'hui, grâce à KABILA et KAGAME , le congolais apprend à choisir un politicien non pas pour sa langue ou sa tribu mais pour ses promesses et comment il les tient. Cela a mis du temps, mais KABILA a finalement déboulonner KABILA (Je trouvais le mot populiste mais force est de constater qu'il colle à la réalité).  Je pense qu'il aurait voulu ne pas le faire mais bon voilà KABILA a pourtant juré devant Dieu de respecter cette constitution qui émanait de lui d'ailleurs.  Et surtout le parti dont il émane à pour devise " Ne Jamais trahir le Congo". Mais bon les congolais ce sont sentis trahis.



GUERSON_N:  Au vue des récent rebondissements, les négociations sous l'égide du médiateur Qatari ont ils plus de chances à réussir là où l'Union Africaine, l'EAC, la SADC et la CEAC ont échoués ? 


LINDA. E: Les Qataris font le passe droit pour le compte des USA et vice versa. Ils travaillent main dans la main avec TRUMP depuis des années. KAGAME croyait être soutenu par plus fort. Mais je ne pense pas que les States ont envie de laisser un autre État que la Chine les dépasser. Les Qataris sont entrés dans la danse parce qu'ils ont beaucoup investis et parce que la péninsule arabique via leur voisin omanais était le colonisateur des côtes de l'Est de l'Afrique colonisant 12 pays africains depuis les années 700 après JÉSUS-CHRIST, l'arrivée des français via les pères blancs catholiques fut une colonisation Religieuse, puis via la conférence de Berlin en 1885, les Allemands ont investi le territoires quelques années plus tard . Bref, le communiqué conjoint M23/AFC et gouvernement congolais n'avait jamais été obtenu par notre frère le président AngolaisKAGAME a si on peut le dire joué avec le mental du président João Lourenço, mais là à Doha, KAGAME s'est mis à genoux devant le colon Arabe qui fut chassé par les Belges ainsi qu'au CONGO 🇨🇩 en 1885. Le Rwanda a de ce fait contraint le M23 à signer. Donc c'est déjà une première chance pour nous quoi que de nombreux PASTEURS avaient prédit la fin de cette guerre en MARS-AVRIL. La méditation Qatari à plus de chances d'aboutir que d'autres à cause de leurs liens de subordination.

GUERSON_N: Que gagne le  Qatar a mené ces négociations jusqu'à bon port!  sachant qui sont visiblement supervisé par les États-Unis


LINDA. E: L'intérêt vous dites ? Récupérer leur investissement et continuer d'être ravitaillé en OR. Et surtout avoir une part dans les opportunités d'affaire en RDC. Le port de BANANA était dans leur main, donc cela renforce la collaboration RDC et Qatar. Pour le Rwanda c'est leur ancienne colonie, il récupère leur obédience la-bas. 

GUERSON_N: Négociation de DOHA, est-ce la fin de la dénonciation de  la guerre d'agression de l'occupant Rwandais
    
                      b- l'initiative américaine sur la signature d'un accord de déclaration de principe est-elle un moyen de remplacer et récupérer le processus de Luanda ?


 LINDA. E: Le processus de Luanda est traité au Qatar me semble t'il. C'est la reconnaissance préalable de la guerre. Au  finale, la signature à WASHINGTON entre la RDC et le Rwanda (d'un protocole d'accord annonçant la préparation prochaine d'un accord de paix entre les deux Pays le 2MAI 2025) prouve que les États Unis confirme et reconnaissent l'existence d'une guerre entre le Rwanda et le CONGO 🇨🇩. KAGAME en allant chercher de l'aide au Qatar à effectivement semble t'il voulu remplacer le processus de LUANDA. Mais nous n'avons pas encore la feuille de route du nouveau ''Processus de Doha''.Toutefois les principes sont claires.

GUERSON_N: Pour les besoins de la négociation, si le gouvernement avait  reconsidéré ses positions vis-à-vis du Rwanda, à quoi aura servi la résolution 2773 et les sanctions internationales contre le régime de Kigali (obtenue après plusieurs offensives diplomatique)

LINDA. E: Ces sont les résolutions et les sanctions qui ont poussés KAGAME à finalement chercher de l'aide à DOHA n'est-ce pas ! Si le gouvernement avait reconsidérer, on ne parlerait pas d'accord de paix et de souveraineté à Washington. La souvaireneté sous entend par exemple que si le parlement a passé une loi contre le BRASSAGE & MIXAGE, elle ne peut être enfreinte via un soutien militaire au M23. Pas de compromission possible sur ce point VERROUILLÉ.

GUERSON_N:  Avec les Amériques '' deal minier '' pouvons-nous confirmer sans craintes de se tromper que depuis le début (1996) cette guerre n'avait que pour motivation unique LE SOUS-SOL CONGOLAIS 🇨🇩 ?


 LINDA. E: Le deal minier du Rwanda avec l'union Européenne, les conquêtes systématiques des mines, Nangaa prenant les armes pour les mines...Tout est une histoire d'argent et le secteur minier. Un secteur stratégique pour tous les pays du monde. Les américains ont toujours été présents en RDC avant l'arrivée des KABILA donc leur arrivée dans la danse ne marque pas une nouveauté. Je souligne ici que les États Unis avaient déjà signé un droit de preemption sur notre uranium de 10 ans durant la guerre 40-45. Les Canadiens ont toujours été présents dans le secteur minier (leurs plus grandes mine de cassitérite qui d'ailleurs se trouve être la plus grande au monde se trouve en RDC dans le territoire de WALIKALE proche de MANIEMA) également. Les pétroliers Brésiliens ont tenté, Rio Tinto par exemple sous KABILA sans suite..Mais avec TSHISEKEDI, le marché pétrolier s'est ouvert. Nous sommes en plein défi technologique et nous détenons une part de ce qui fait tourner le monde. Et puis les Américains démocrates étaient déjà intéressés par ces mines d'où le soutien au Rwanda des démocrates. Mais les Républicains ont une motivation plus large. Ils veulent relancer l'économie de manière globale et dans la paix. Les Business Américains ont quitté le Congo au moment des fameux pillages zairois, ils ont toujours opté pour développer des industries, des emplois dans notre pays. Nous nous sommes faits pillé par tous les belligérants de la guerre, alliés et ennemis depuis Mzee KABILA. Il a voulu bien faire mais ce fut une catastrophe. Les Républicains Américains reviennent mettre de l'ordre. Et bien sûr tout est Business, les NTIC, l'Armement, la Conquête de l'Espace, la société de consommation.. tout mène à vouloir avoir le monopole de notre sous-sol.

GUERSON_N: Pendant cette période de négociation, quelle doit être la posture du gouvernement congolais sur le terrain (champs de bataille)


LINDA. E: N'étant pas expert militaire, je n'ai pas de commentaire ou des suggestions concernant ce point au combien stratégie. Mais toutefois, Et si les wazalendos continuent sur le terrain, on ne pourra pas dire que c est l'état congolais qui  les soutient. Il faut savoir que l'armée rwandaise RDF via sa légion étrangère ''M23'' , ont tellement laissés des caches d'arme dans chaque portion des territoires sous occupation. On ne peut accuser notre ETAT de fournir des armes aux WAZALENDO. L'Etat Congolais ne peut être tenu responsable de l'utilisation par la population d'armes abandonnées par les rwandais et leur supplétif.


GUERSON_N: Dans ce cas , qu'elles sont d'après vous, les lignes rouges dont le GOUVERNEMENT ne doit pas transiger pendant toutes la période des négociations à DOHA ?


LINDA. E: Une fois de plus, pour ma part, il ne s'agit pas de Négociation mais de Capitulation. Le Rwanda accepte de signer un document qui mène à la paix. Il reconnaît par là qu'il est en guerre avec la RDC depuis 31 ans. Le M23/AFC obéit au Rwanda et accepte au préalable de cesser la guerre. Si le M23 avait comme d'habitude nier que  KAGAME soit leur patron et qu'ils aient à lui obéir; Si le GOUVERNEMENT s'était mis à échanger avec ces TERRORISTES alors qu'ils massacraient les gens, on pourrait parler de Négociation.
Ici, je ne perçois aucune Négociation. Il s'agit de l'implémentation avec exactitude de la feuille de route de notre gouvernement. J'attends de voir les principes être appliqués pour m'assurer que j'analyse bien les faits.

         Les États-Unis appliquent également ici une méthode déjà utilisées par nombreux de leur business et gouvernement. Il deal avec la RDC et le Rwanda. C'est une manière de neutraliser le Rwanda. Ainsi aucune autre puissance ne pourra contraindre le Rwanda à nous attaquer. Cela veut également dire que les États Unis s'en prendraient au Rwanda, si il s'avérait que ce pays brise L'accord. Je crois qu'il est temps à présent de réfléchir à comment rebâtir notre Nation car comme annoncé par tant de prophètes de Dieu. La guerre prend fin et la prophetie de MFUMU KIBANGU s'accompli, le 5 ème Président (PR 05 Félix A.TSHISEKEDI) marque un tournant pour notre independance économique.  Les États Unis tout comme nous avons besoin de rebâtir nos nations. Nous avons besoin que leur business reviennent créer de l'emploi. Ils ont une économie qui répond à nos besoins: infrastructure, agriculture, véhicules, production et consommation de masse, business de pointe, finance, ...et nous sommes la nation rendant tout étranger qui met les pieds sur notre sol riche. La différence entre les États Unis et les autres étrangers est qu'ils gagnent de l'argent dans le désordre, la corruption, la guerre, les détournements...Les États Unis travaillent dans des cadres précis contractuels. Ils travaillent en voulant contrôler le plus possible les risques. Ils veulent aussi conquérir l'Afrique et faire bloc contre la Chine afin de rééquilibrer leurs indices economiques et redistribuer la richesses aux americains qui on souffert des 30 ans de l'essor chinois liénotemment aux 30 ans de pillage de nos minerais. Par la RDC, ils vont s'introduire dans au moins 9 pays limitrophes. La RDC sortira d'autant plus gagnante.


TRIBUNE LIBRE 



LINDA ENDUNDO BONONGE 


Déclaration de principes


Département d’État des États-Unis
Bureau des Affaires africaines
Le 25 avril 2025



                Entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Gouvernement de la République du Rwanda (les Participants), en soutien à une voie vers la paix, la stabilité et le développement économique intégré dans l’est de la RDC et la reprise de relations bilatérales normales entre les Participants. La signature du présent document reflète l’engagement politique des Participants tel que décrit en son sein.

SOUVERAINETÉ, INTÉGRITÉ TERRITORIALE ET GOUVERNANCE
 

Chaque Participant reconnaît la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’autre et s’engage sur une voie permettant de régler leurs différends grâce à des moyens pacifiques, ancrés dans la diplomatie et la négociation plutôt que par un recours à la force ou à des discours hostiles.
Chaque Participant reconnaît les frontières territoriales établies de l’autre et s’engage à s’abstenir de toute action ou de tout discours qui menace ou remet en question la validité de ces frontières.
Chaque Participant reconnaît à l’autre le droit souverain de gouverner et d’administrer son propre territoire d’une façon qui n’enfreint pas la souveraineté ou l’intégrité territoriale de l’autre Participent.
Les Participants s’engagent à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires internes de l’autre.

PRÉOCCUPATIONS DE SÉCURITÉ


Les Participants reconnaissent qu’ils ont tous deux des préoccupations de sécurité légitimes dans la région frontalière qu’ils partagent et s’engagent à remédier à ces inquiétudes d’une manière respectueuse de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des deux Participants.
Les Participants reconnaissent que la paix, la sécurité et la stabilité sont essentielles afin d’accroître les échanges commerciaux légitimes et la coopération économique régionale au sens large.

Les Participants reconnaissent leur intérêt partagé à limiter la prolifération de groupes armés non étatiques au sein et à travers leurs frontières et s’engagent à s’abstenir de fournir un soutien militaire d’État à des groupes armés non étatiques.
Les Participants s’engagent à étudier la création d’un mécanisme commun de coordination sécuritaire afin de lutter contre les groupes armés non étatiques et les organisations criminelles qui menacent les intérêts de sécurité légitimes des Participants.

CADRE D’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE RÉGIONALE


Les Participants s’engagent envers un cadre d’intégration économique régionale faisant fond sur les efforts existants, notamment l’ICGLR, la COMESA et l’EAC, qui engendre pour les deux Participants un accroissement du commerce et de l’investissement étrangers associé aux chaînes d’approvisionnement de minerais critiques dans la région, qui renforce la transparence afin de permettre aux deux Participants de tirer davantage de prospérité des ressources naturelles de la région grâce à des partenariats économiques et des opportunités d’investissement mutuellement bénéfiques.

Les Participants s’attendent à ce que le présent cadre s’accompagne du lancement ou de l’accroissement d’investissements considérables, dont ceux facilités par les autorités et le secteur privé des États-Unis, afin de transformer l’économie régionale dans l’intérêt de tous les pays participants.
Les Participants s’engagent à envisager des options pour relier le présent cadre à d’autres initiatives internationales ou régionales de développement économique, y compris des projets d’infrastructure.

Les Participants s’engagent à lancer et/ou à élargir la coopération concernant des priorités communes telles que le développement hydroélectrique, la gestion des parcs nationaux, l’élimination des risques sur les chaînes d’approvisionnement de minerais, et des chaînes de valeur transparentes, formalisées et licites de bout en bout dans le domaine minier (des mines aux métaux transformés) qui rassemblent les deux pays, en partenariat avec les autorités et les investisseurs des États-Unis.

RETOUR DES DÉPLACÉS INTERNES ET DES RÉFUGIÉS


Les Participants s’engagent, avec le soutien des organes de l’ONU et des organisations humanitaires concernées, à faciliter le retour sûr et volontaire des déplacés internes dans leur commune d’origine dans l’est de la RDC après le retour de la paix dans ces zones, et des citoyens de la RDC déplacés par le conflit et actuellement présents au Rwanda ou dans d’autres pays, conformément aux obligations juridiques internationales des Participants.

MONUSCO, FORCES ET MÉCANISMES RÉGIONAUX


Les Participants s’engagent à soutenir la MONUSCO conformément à son mandat et à protéger, à faciliter et à promouvoir la capacité de la Mission à protéger les populations civiles et à s’acquitter de toutes les obligations qui lui sont confiées par le Conseil de sécurité de l’ONU, y compris les fonctions qui contribuent à la mise en œuvre de la résolution 2773 du Conseil de sécurité.
Les Participants s’engagent à protéger, à faciliter et à promouvoir la capacité de la MONUSCO ainsi que des forces et mécanismes régionaux à agir conformément à leur mandat, y compris, le cas échéant, pour un mécanisme de vérification convenu et une force d’interposition afin de faciliter l’exécution de bonne foi des présents Principes par les Participants et les groupes armés non étatiques.

ACCORD DE PAIX


Conformément aux présents Principes, et dans le droit fil des Processus de Nairobi et de Luanda, désormais fusionnés dans le cadre CEA-SADC, tel qu’approuvé par l’UA avec la facilitation du président Gnassingbé, prenant en considération les discussions de Doha en cours entre le gouvernement de la RDC, le gouvernement du Rwanda et M23/AFC, et en coopération et consultation avec le gouvernement des États-Unis, les Participants s’engagent à se coordonner par l’intermédiaire des voies existantes afin de créer un avant-projet d’accord de paix pour examen commun par les Participants au plus tard le 2 mai.
Afin de résoudre les désaccords sur le projet d’accord de paix, les Participants conviennent de se rencontrer au niveau des ministres des Affaires étrangères à Washington, une rencontre organisée par le Secrétaire d’État des États-Unis.




Signé à Washington, le 25 avril 2025 


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