COMMÉMORATION SÉLECTIVE, L'APARTHEID MÉMORIELLE AU RWANDA.
TEMOIGNAGES GLAÇON DE MADAME CLAUDINE UMUBYEYI AU COEUR DE LA TRAGÉDIE RWANDAISE.
Les 100 jours qui ont suivi l'assassinat lâche et barbare du président Rwandais et Burundais le 06 Avril 1994 par FPR ( l'actuel parti au pouvoir à Kigali) ont été les plus meurtrière du 20 ème siècle. Pour prendre le pouvoir et s'installer à Kigali, PAUL KAGAME et ses hommes (sabotant les accords d'Arusha) en complicité avec la milice INTERAHAMWE ont massacré plus 1 millions de citoyens Rwandais;TUTSI,HUTUS et TWA. Au coeur de cette tragédie, madame CLAUDINE UMUBYEYI a perdue toute sa famille par ce que HUTUS , refusant de participer à la barbarie de la milice INTERAHAMWE. Mais aujourd'hui l'Etat rwandais dirigé depuis 31 ans par le FPR ( belligérants et principal bénéficiaire de la tragédie Rwandaise) entretient systématiquement un déni de mémoire et interdit tout initiatives visant à se souvenir des victimes HUTUS et TWA tuer par le FPR pour sa conquête du pouvoir.
Je suis hutue. Ainsi que mes deux parents.Tous deux diplômés en Belgique au début des années 70. Mon père ingénieur électromécanicien, ma mère diplomée en criminologie mais exerçant le métier d’enseignante au Rwanda à son retour au pays. Ils se trouvaient malheureusement sur la liste des intellectuels HUTUS à éliminer qu'avait dresser le FPR au début des années 90.
Mes parents et ma famille avait des amis de toutes les éthnies , tutsi, hutus et twa. Je n’ai jamais entendu un mots discriminatoire contre les tutsis chez-nous. JAMAIS. Ma famille ne s’est jamais engagée dans la politique.Nous habitions à Kigali précisement une localité appelée Kagarama.
Le 6 avril fût un choc pour mes parents d’abord car quand mon père a entendu la nouvelle à radio France international le matin du 7/04/94 , j’ai vu la panique et la peur dans ses yeux. Il a compris que la situation n’allait que s’aggraver. Nous avons vecu un mois dans la peur ( avri-mai). Nous étions terrorisés par les ”INTERAHAMWE” qui nous attaquaient, car nous ne participions pas aux massacres de nos voisins Tutsis. Ils venaient fuyer dans notre maison pour voir si nous cachions certains de nos voisins Tutsis avec qui nous étions extrêmement proches. C’est pour cela que nous n’avons pas pu cacher les voisins ou connaissances TUTSIS dans notre parcelle. Mais ma Maman se cachait pour amèner à manger une vielle dame restée seule dans sa maison ainsi que d'autres connaissances TUTSIS cachés dans les faubourg de notre quartier. Chaque jour Elle allait voir cette vieille dame. Nous avons malheureusement dû fuir car les combats s’intansifiaient le FPR s'en prenait aux civils faisons régner un climat de terreur qui accentuait la haine interethnique entre TUTSI et HUTUS .
Pour ma part , ma grande sœur est une héroïne parce qu'elle s'est battu pour les principes de l'unité rwandaise au point de sacrifier sciemment sa vie plutôt que d'être divisé.
Ma grande sœur qui étudiaient à l'école St. Andrew's de Nyamirambo, dans la ville de Kigali, s'est réfugié dans l'enceinte de leurs écoles avec ses collègues de classe y compris sa meilleure amie ANNICK. Francine MUKAMUGEMA femme Hutu, tandis que sa collègue Annick (j'ignore son nom de famille) était une femme Tutsi.
lorsque les tueurs INTERAHAMWE leurs ont tendu une embuscade le 13 avril, ils ont demandé aux Hutus de se séparer des Tutsis. MUKAMUGEMA, âgé de 21 ans, faisait partie de ceux qui ont refusé de livrer les TUTSI en refusant de se séparer de son amie Annick, et ils l'ont tuée ensemble.👇👇👇👇
Pour ma part , ma grande sœur est une héroïne parce qu'elle s'est battu pour les principes de l'unité rwandaise au point de sacrifier sciemment sa vie plutôt que d'être divisé.
Sous le bruit des armes lourdes et légère, Je me suis séparer de mes parents, mon frère et moi, car il y avait eu un raid nocturne de la rébellion du FPR là où nous nous sommes réfugiés après la fuite de KIGALI. Je me suis donc retrouvée chez un membre de famille et c’est ce qui me souva . Mon père fût tué par l’APR, branche armée du FPR, quand il prirent le contrôle de Gitarama au début du mois de Juin. Il’ aurait été tué avec d’autres qui s’étaient cachés et n’avaient pas voulus fuire. Ils ont tous été rassamblés dans une maison, puis les militaires APR lancèrent une grenade dans la maison.
Je me suis retrouvée réfugiée avec des millions d’autres rwandais, à Bukavu, à Bagira précisement au mois de juillet.
Entre temps dans cette imbroglio, ma mère était retournée à notre domicile après la guerre. Je l’ai appris , début septembre 94 j'ai donc pris la route pour aller la retrouver. Mais J’arriva trop tard helas. Elle avait été tué , enlèvée, porte disparue, notre domicile désormais occupé par les soldats du FPR. Menacé par ses soldats du FPR, Je retourna ainsi à l’éxile.
Mon père, ma mère fûrent tués par le militaires, rebelles dont KAGAME était le commendant en chef. Mon histoire est interdite et sujet taboue.
Ils ont inventé un tas d’histoires pour diaboliser mon père et me discréditer. Je ne sais pas où est-ce que les restes de ma famille sont enterrés.
Ma soeur a été tué par les milices HUTUS INTERAHAMWE et je les condamne aussi fortement que je condmne les tueurs de KAGAME
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ÉVOCATION DE LA MÉMOIRE DE MES PARENTS
Le fait d’être hutue et de parler de victimes hutus (mes parents) morts aux mains d’extremistes TUTSIS au pouvoir au Rwanda vas à l’encontre du narratif actuel.Je suis traitée de négationiste, divisioniste et fille d’interahamwe.Des émissions ont été faites sir ” youtube ” pour m’insulter. insultet mes parents pour me décourager.La commémoration KWIBUKA tel qu’elle est organisé au Rwanda , elle est instrumentalisé, pour diviser et diaboliser tous les HUTUS tous sans exclusion du plus jeune au plus vieux d'ascendant aux descendants, même les nouveaux nées HUTUS sont accusé par le gouvernement rwandais d'avoir consommé l'idéologie génocidaire au sein maternelle.
Aujourd'hui, je continue à dénoncer les exécutions sommere du général PAUL KAGAME commises au Rwanda et surtout au CONGO 🇨🇩 ex Zaïre via des groupes rebelles ( AFDL, RCD, CNDP, M23). Documentés dans plusieurs rapports des organismes de droits de l'homme et par les experts de l'ONU.
KAGAME ET SON ARMÉE ONT MASSACRER PLUSIEURS RWANDAIS PENDANT LEURS CONQUÊTE DU POUVOIR.
False Flag - Extrait témoignage page 240 : Le camp de déplacés de RUTARE, commençait à s'organiser avec quelques rares ONG...
Ce camp attirera des personnes nécessiteuses en provenance de plusieurs communes de BYUMBA, proches de RUTARE.
Le LI/Col. RWAHAMA, accompagné du Major NZIZA Jack, décideront de l'interception de ces déplacés d'une manière discrète avant leur arrivée au camp.
Au fur et à mesure de leur interception, ils seront conduits par les sections de patrouilles dans un groupe de maisons situées sur une colline à l'écart des curieux se trouvant entre le Centre de RUTARE et le secteur de MUTAMBIKO (GITI).
Ils seront regroupés dans un groupe de 5 maisons. Arrivés au soir, nous avons été appelé à un briefing d'opération présidé par le Lt./Col. RWAHAMA, le Major NZIZA Jack et le Lt.MUPENZI JJ, lesquels désigneront 2 pelotons qui iront renforcer la section en charge de la garde des déplacés.
Je faisais parti de l'un de ces 2 pelotons.
Nous sommes vers la dernière semaine d'avril 94 Les 2 pelotons sont composés d'une quarantaine de militaires.
Mon peloton était commandé par le Sgt. MUSONERA et le second peloton, par le Sgt. IDAHEMUKA T.
Rendu sur les lieux, nous nous sommes déployés autour de ces maisons, où étaient parkés à l'intérieur, comme du bétail, hommes, femmes et enfants, déplacés de guerre; à qui les autorités militaires avaient menti, en leur disant :
" Qu'ils étaient en transit pour le camp RUTARE".
Nous prenons position vers 20 H 30.
Le Lt/Col. RWAHAMA, donnera l'ordre de l'assaut en désignant le Sgt. IDAHEMUKA, le Sgt MUSONERA, le Caporal Emmanuel, actuellement Adjudant et en charge d'un peloton de garde au DMI, à Kigali, et d'autres qui savaient faire usage de grenades, avec ordre de larguer autant de grenades possibles dans toutes les fenêtres des maisons occupées. Quant aux autres militaires, nous demeurons à l'extérieur, armés de fusils Kalachnikov, faisant le guet, au cas ou des déplacés tenteraient de fuir.
Conformément à l'ordre transmis une pluie de grenades furent lancées à l'intérieur abritant plus ou moins 300 à 400 victimes.
Ces dernières commenceront à crier et certaines d'entre elles imploraient la grâce de Dieu. Ce qui provoquera un fou rire que je qualifierais de cynique de la part du Col. RWAHAMA.
Ce dernier ordonnera ensuite aux militaires armés de fusils à tirer à l'intérieur des maisons, afin de s'assurer que tout le monde soit éliminé. Dans la précipitation de l'exécution de cet ordre et par peur, le Sgt. Gérard (.....) actuellement Cpt. & Secrétaire du Chef d'Etat Major Général de l' Armée, se tira une balle dans le pied droit. Cela irritera le Lt./Col. RWAHAMA, qui dira: " On ne peut pas compter sur ces chiens d'intellectuels qui ne savent pas tirer sur l'ENNEMI"
De l'endroit où j'étais installé avec 4 autres militaires, j'entend d'autres coups de feu et explosions jusqu'au petit matin. Des soldats demeurent sur les lieux, pour s'assurer qu'il n'y ait aucun survivant et empêcher tout curieux de s'approcher des lieux des massacres.
C'était horrible à voir.
Nous pouvions voir des cadavres complètement calcinés et aucun survivant. Une grande nausée m'a prise et j'ai vomi. Plus tard dans la nuit, viendra un bouldozeur, pour terminer le travail. Une grande fosse sera alors creusée et les cadavres jetés et brûlés, afin d'y laisser aucune trace.
Au retour de cette mission macabre, les autorités citées ci-haut ont fait courir un bruit, selon lequel un groupe de FAR et INTERAHAMWE, avaient l'intention d'attaquer le camp des déplacés de RUTARE, et d'exterminer toutes les personnes s'y trouvant. Je tiens à préciser que ce genre de canular sera utilisé par nos forces FPR/APR, pour cacher et cloisonner les massacres qui s'en suivront.
Cette méthode s'améliorera au fur et à mesure que des opérations de ce genre se produiront dans la Préfecture de BYUMBA, et partout ailleurs dans le pays.
REÇU PAR JEAN-FRANÇOIS LE DRIAN
Sources : EPOCHE.FR
LE DÉNI ET L'APARTHEID MÉMORIELLE MONOETHNIQUE NE FAIT DIVISÉ LE PEUPLE RWANDAIS
Loin de rassembler et réconcilier le peuple Rwandais, le gouvernement rwandais entretien une rente mémorielle monoethnique supremaciste TUTSI qui alimente depuis 1990 jusqu'à nos jours la haine interethnique entre TUTSI et HUTUS. 31 ans plutard, KAGAME et son régime sanguinaires d'apartheid mémorielle refuse de reconnaître les victimes HUTUS car pour le régime de Kigali le nettoyage ethnique n'a jamais pris fin. Et tout ceux qui ose se souvenir des victimes HUTUS sont traqué, enfermés, accusé de sédition et de négationnisme . KWIBUKA est devenue une scène de politique internationale ( où KAGAME règle ses comptes avec la Belgique et la communauté internationale) et une cérémonie de propagande. Plusieurs cas mangeur ont été signalés cette année. Lire sur: LES MUTIKEYS.COM
Par ailleurs, même les anciens collaborateurs du dictateur KAGAME sont sidéré de constater comment est-ce que KAGAME ne fait qu'exploiter la mémoire collective Rwandaise on la politisant. Tel est le cas du Dr Théogène Rudasingwa ancien chef de cabinet du président rwandais Paul Kagame (2000-2004), ancien secrétaire général du parti au pouvoir rwandais, le Front patriotique rwandais (FPR), et ancien ambassadeur aux États-Unis de 1996 à 1999. Qui brise L'OMERTA et demande de reconnaître le Génocide contre les HUTUS
Lire sur: BLACKSTARNEWS.COM
Interrogé sur la question, Madame CLAUDINE UMUBYEYI déclare:
"La meilleure approche serait la vérité sur ce qui s’est passé pour une vraie réconciliation.
Que toutes les victimes soient reconnues et tous les coupables traduits en justice. VÉRITÉ-JUSTICE-RÉCONCILIATION, dans cette ordre. Sans ça, toutes ces plaies non guerries saigneront toujours.
Le Rwanda pour guerrir doit embrasser son histoire, horrible soit -Elle pour ” PLUS JAMAIS ÇA”. Il ’y a pas de bons tueurs : les tueurs des tutsi doivent répondre de leurs actes, les tueurs des hutus, doivent aussi répondre des leurs.
Comme Je l’ai dit dans mon résumé , les rebelles TUTSIS, au pouvoir au Rwanda actuellement, avait une mission quand ils ont pris les armes: prendre le pouvoir et tuer le plus de HUTUS possible. Surtout les intellectuels. Les faits sont plausible et limpide ! Ils ont dressés une liste complète des intellectuels et haute fonctionnaire du régime de l'ancien président JUVENAL HABYARIMANA. Ils ont tué mon père: HABYARIMANA INNOCENT, car intellectuel.
Ma mère Nyirambungira Marciane pour s’emparer de notre maison et autres terrains nous appartenant, ils l’ont tué.
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Autres articles à lire : Ceux qui ont assassinés le président HABYARIMANA
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